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L'écoute active

Dernière mise à jour : 5 nov. 2022

L'écoute active, une fois décrite, ne semble pas un concept révolutionnaire. Pourtant, à bien y regarder, très peu de gens savent la mettre en pratique. Il s'agit donc plus d'une prise de conscience que d'une véritable technique. Elle peut être mise en pratique avec son conjoint, ses enfants, ou toute personne quelque soit la relation. Elle permet ainsi à la personne qui a besoin de parler de se sentir vraiment écoutée.


1ère clé : être présent

Il ne peut pas y avoir d'écoute active en n'étant pas concentré sur les dires de la personne. Nous pouvons penser aux téléphones que nous regardons régulièrement, mais aussi à toutes nos pensées et nos manques de concentration durant la conversation. L'écoute active c'est donc avant tout être présent à l'instant T, et avoir une réelle intention d'écouter et de comprendre.


2ème clé : écouter et accepter le silence

Ecouter ça semble assez évident, c'est dans le titre, et pourtant si nous observons les conversations quotidiennes, chacun fini par revenir à soi, les gens se coupent la parole, ils ponctuent sans arrêt les phrases de l'autre sans être toujours pertinents. Ne pas avoir peur du silence, ce n'est pas un gage de malaise mais au contraire il permet de souffler, de laisser à chacun le temps d'intégré ce qui vient d'être dit, de réfléchir à ce qu'il veut vraiment dire et de prendre tout simplement son temps.


3ème clé : répondre

Il y a plusieurs manières de répondre à son interlocuteur lors d'une conversation. On peut surenchérir par une anecdote personnelle, compléter par une information, ... ou on peut tout simplement ponctuer le discours de son interlocuteur de phrases pertinentes avec le contexte pour montrer qu'il a été entendu et compris (en exprimant et validant les émotions de son interlocuteur, ou en montrant que son discours nous impact par des expressions de visage et des mouvements de la tête par exemple). Il ne s'agit pas non plus de répondre sans cesse, ce qui serait en opposition avec la clé 2, mais de trouver le moment opportun et de sentir lorsque c'est nécessaire. Et l'avantage du non-verbal c'est qu'il ne coupe pas l'adversaire tout en étant un langage clair et actif.


4ème clé : questionner

Il s'agit de s'intéresser au discours de son interlocuteur pour lui montrer que nous sommes en lien avec lui, qu'il nous impact et que nous le prenons en considération. Lui permettre de se sentir assez à l'aise et écouté pour avoir envie d'aller plus loin voire de se confier s'il en ressent le besoin et l'envie. Montrer que l'on veut en savoir plus, et comprendre son ressenti, son vécu et sa réflexion suite à ce qu'il nous a dit.


5ème clé : résumer

Résumer ce que vient de dire son interlocuteur, à des moments réguliers de la conversation, permet d'être sûr d'avoir bien compris et de le faire confirmer par son interlocuteur. ça lui montre que ce qu'il a dit n'a pas été vain mais vous a bien atteint, que vous avez été présent, et permet également de rassembler les idées pour la suite et de relancer la conversation lors d'un silence ou si l'interlocuteur semble perdu ou gêné.


Mettre en pratique l'écoute active dans un premier temps peut sembler peu naturel, car ça demande de réfléchir à ce qu'on dit et fait, et de se corriger lorsque par exemple ses pensées vagabondent. Ainsi, au début on n'a pas vraiment l'impression d'écouter non plus et peut-être même de jouer un rôle. Mais comme pour tout apprentissage, plus elle est pratiquée, plus elle deviendra un réflexe jusqu’à ce que tout ça devienne automatique et naturel. Tout comme nous parlions de l'intellectualisation dans l'article sur le Continuum,

il est souvent nécessaire de réfléchir à ce que l'on dit ou fait pour changer, quitte à perdre un peu de naturel au début, qui reviendra par la suite avec les bons réflexes !


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