La communication non-violente (aussi abrégée CNV) est une technique de communication particulièrement utile pour désamorcer un problème, mettre au clair une situation et trouver une solution dans une vidée de coopération, en évitant le conflit. Elle permet également d'aborder des sujets sensibles pour soi ou pour son interlocuteur en évitant de le heurter. Tout comme l'écoute active dans l'un de nos articles précédents,
elle est utile aussi bien dans la vie professionnelle que personnelle, avec son conjoint, ses enfants, ...
La Communication Non Violente se définit en 4 étapes, l'idée étant que l'un des interlocuteur expose la situation dans un premier temps, qu'éventuellement la seconde personne réponde, si possible sur le même modèle, et qu'ensuite débute la recherche d'une solution.
Pour mieux décrire les étapes et pour les mémoriser, on peut utiliser ce qu'on appelle le "bonhomme OSBD" comme sur l'image (on peut d'ailleurs tout à fait l'apprendre à des enfants d'âge élémentaire !).
Etape 1 : Observer
Il s'agit plutôt de faire part de ses observations de manière très factuelle et objective.
Exemple : "J'ai constaté que les enfants montaient souvent sur la table en ta présence. J'ai essayé de t'en parler mais nous n'avons pas encore trouvé de solution."
Etape 2 : Sentiment
On exprime alors ce que ça nous fait, en utilisant bien le mot "je", pour bien démontrer à l'interlocuteur que ce sentiment nous est personnel, et on évite absolument le "tu", pour ne pas accuser et que l'autre se sente agressé.
Exemple : "Lorsque je vois ça j'ai peur qu'ils tombent et ça me met mal à l'aise. J'ai l'impression que ma peur n'est pas prise en compte dans la définition de cette règle de vie."
Etape 3 : Besoin
On exprime quel est le besoin que l'on a et qui n'est pas respecté dans la situation soulevée, toujours en utilisant le "je" et en évitant le "tu" accusateur.
Exemple : "J'ai besoin que l'on soit d'accord sur les règles que l'on fixe aux enfants et de me sentir sereine lorsque je les vois jouer."
Etape 4 : Demande
On demande clairement ce que l'on veut à son interlocuteur, et on lui propose une solution ou un compromis qui serviront de base à la réflexion commune sur la décision à prendre si on en a une.
Exemple : "J'aimerai qu'on décide ensemble et en accord d'une limite à poser sur les possibilités de grimper des enfants. Peut-être pourrait-on les emmener grimper dans un endroit plus sécurisé lorsqu'on voit qu'ils en ont besoin ?"
Et on peut éventuellement conclure par : "Et toi, qu'en penses-tu ?"
Et voilà, OSBD !
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